ON CONTINUE, TOUS ENSEMBLE
Le site THOMSON ANGERS, placé en redressement judiciaire le 1er juin 2012, a été mis en LIQUIDATION le 11 octobre 2012.
Le groupe TECHNICOLOR a décidé, en mettant le site en faillite de façon délibérée, de se débarrasser des 350 salariés de THOMSON ANGERS.
Le groupe TECHNICOLOR a choisi la voie judiciaire pour s’exonérer de toutes ses obligations ; le but recherché était bel et bien de faire supporter uniquement à la collectivité le coût social.
Aujourd’hui, les salariés sont sacrifiés et ce au nom de la rentabilité à n’importe quel prix !
Aujourd’hui, l’Intersyndicale
- accuse TECHNICOLOR de manquement grave à ses obligations d’employeur ;
- accuse TECHNICOLOR de ne pas voir anticipé la reconversion ;
- accuse TECHNICOLOR d’avoir délibérément retiré la production du site pour la délocaliser au Vietnam ;
- accuse TECHNICOLOR de continuer à nier sa responsabilité qui est sans conteste évidente.
Les salariés et l’intersyndicale ont seulement 15 jours pour contraindre TECHNICOLOR de supporter et payer le coût social, ainsi que le préjudice causé pour chacun des salariés qui ont travaillé au prix de bien des efforts et contribué, depuis 1957, à l’essor du groupe THOMSON devenu TECHNICOLOR en 2010.
Dès le 12 octobre, les salariés et l’intersyndicale ont décidé d’occuper leur usine chaque jour.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des salariés des entreprises de l’agglomération angevine à exprimer leur solidarité et leur combat pour l’emploi, en observant des débrayages afin de participer à une grande manifestation pour défendre et soutenir les salariés dans leur lutte.
Personne aujourd’hui n’est à l’abri de se retrouver dans cette situation.
A l’heure où les plans sociaux se multiplient, l’heure n’est pas à la résignation ! Se mobiliser pour les salariés de THOMSON ANGERS, c’est également se battre pour les emplois dans les autres entreprises.
MANIFESTATION Mercredi 17 octobre 2012 à 10h00
Départ de la Bourse du Travail, place Imbach à Angers, pour aller sur le site THOMSON ANGERS, 17 Bd Gaston Birgé